Dans le plus grand anonymat , la star du X Missy est morte des suites d’une overdose médicamenteuse.

C’était il y dix ans : sous un tonnerre d’applaudissements, Missy recevait son AVN Award de la Meilleure Actrice, coiffant au poteau Jenna Jameson. A ce moment précis, toute la profession était tombée amoureuse de cette blonde pétulante qui, sans agent ni aucun contrat d’exclusivité, accédait à la plus haute marche du podium.

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On ne parlait que de sa beauté dorée au soleil de Californie et de son insatiable appétit sexuel stimulé par son compagnon, le hardeur Mickey G., et l’échangisme.
Comment aurait-on pu alors imaginer la fin misérable de cette star du porno américain entrée au « Hall of Fame » en 2002 ? Il y a un mois, en août 2008, Missy est morte d’une overdose accidentelle de médicaments, puis inhumée sans que le X-business ne soit convié. Son hommage n’en est aujourd’hui que plus poignant : « J’adorais Missy. C’était un ange et son décès a été un choc pour tout le monde à Wicked Pictures. Elle était unique », se rappelait, ému, le vice-président Joy King. Née en 1967 (date plus probable que celle également avancée de 1972) à Burbank, Missy avait été élevée dans la crainte de Dieu par un père compositeur d’opéra.

Par un étrange retour du refoulé, elle était revenue à cette foi plus dévastatrice que rassurante. Elle rappelait ainsi à qui voulait l’entendre qu’elle avait arrêté sa carrière dans le hard car elle « savait la fin du monde proche », que « Jésus l’avait touchée avec son amour pur » et qu’elle « ne ferait plus jamais l’amour ».

De ses dernières années difficiles, marquées par les crises mentales, les dépressions et les internements psychiatriques, il ne faut retenir que la fragilité de Missy.