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Face à la formidable sensualité des femmes africaines, comment les hommes font-ils pour les séduire ? Et elles, ont-elles des secrets traditionnels pour pimenter la vie sexuelle de
leur couple ? Voici un petit tour d’horizon des techniques de séduction et des recettes africaines pour mettre tous vos sens en éveil.
Quelques techniques de séduction comme le lion tapi dans l’ombre, l’homme africain observe sa proie avant de l’aborder. S’il ne veut pas rentrer seul, il devra faire des efforts,
notamment sur son apparence.
« Lorsque je vais dans un bar, je sais que je ne repartirai pas seul. Les femmes sont assez sensibles à mon charme. Après, c’est à moi de bien les aborder. Et pour réussir,
il faut tout simplement savoir leur parler mais surtout les faire rêver... ».
Cependant, une fois la belle conquise, rien n’est gagné. En Afrique, les femmes n’aiment pas les beaux parleurs : elles veulent des preuves. Les hommes se doivent alors d’être très
généreux en offrant notamment des cadeaux hors de prix à leur partenaire. En Afrique, amour et radinerie ne font pas bon ménage.
Le béthio et le mapouka
Pour séduire les beaux mâles, les Africaines ont une technique imparable : le mapouka. Cette danse, à l’origine traditionnelle, déchaîne les foudres des puritains. Les femmes bougent
leurs fesses sur des rythmes endiablés, évoquant pour certains des mouvements équivoques... très appréciés de ces messieurs.
Une fois dans l’intimité, elles se parent du Petit Pagne, appelé béthio en wolof, qui les habille de manière assez sexy. Tenue traditionnelle, c’est un peu la nuisette pour les nuits
torrides, notamment au Sénégal. Noué autour de la taille, très ajouré, il laisse entrevoir les formes et la peau : une invitation sensuelle à laquelle le mari ne peut résister...
Le kunyaza : la caresse magique Pour combler sa partenaire, il existe en Afrique une pratique sexuelle appelée le kunyaza, ou caresse magique. Cette technique permet de donner un
orgasme à la femme en cinq minutes... Le principe ? L’homme tapote le sexe de la femme avec le bout de son pénis - notamment le clitoris - pour l’exciter, en effectuant des
mouvements verticaux ou horizontaux. Mais pas seulement : cela lui permet aussi de pallier une faiblesse d’érection et d’augmenter son excitation.
Les aphrodisiaques : des dopeurs de sexualité Quand on pense Afrique, on pense aux aphrodisiaques. Parmi eux, le Kankankan. Utilisé aussi dans la cuisine - les femmes épicent leurs
plats avec cette préparation - il stimule l’irrigation du pénis, provoquant une érection incroyable... Autre préparation magique : le saf safal. Il tonifie le vagin, procurant des
sensations incroyables à leur amant. Mais attention, si une amie en a la recette, elle ne le donnera jamais à ses copines... de peur qu’elles ne lui piquent son mari.
Le kunyaza : une méthode originale de faire l'amour
Physiologiquement, le vagin est innervé uniquement sur son premier tiers. Il est donc peu innervé. D’après des spécialistes, il n’a que deux points de sensations, un à son entrée et un
autre dans son fond. L’orgasme de la femme peut être
clitoridien ou vaginal. Le premier peut déclencher le second chez 99% des femmes. L’orgasme vaginal est difficile à déclencher car il faut d’abord bien localiser les points G et
A. Le point G se situe quelque part à une distance
estimée à 1/3 de la longueur du vagin. Le point A est une autre zone érogène à l’intérieur du vagin vers le col de l’utérus.
D’aspect lisse et bien stimulé, il permet la lubrification du vagin et déclenche des orgasmes à répétition. La localisation des points G et A n’est pas chose aisée. Elle varie d’une femme
à une autre.
D’où toute la difficulté de déclencher l’orgasme vaginal. L’efficacité de la méthode kunyaza réside en ce qu’elle combine l’excitation mesurée du clitoris, couplé des intromissions courtes et saccadées (gucuga) et des coups secs de pénétrations longues (gucumita). Les
pénétrations courtes et longues et la sollicitation de l’entrée vaginale ne peuvent que faire jouir une femme à plusieurs reprises les principales zones érogènes du vagin étant
touchées.
Cette triple stimulation est un art qui n’est que rwandais. Il s’ensuit, pour certaines femmes, une éjaculation féminine (kunyara) qui
consiste en une émission d’un liquide en provenance de l’arborescence urétrale avec ses branchements de glandes et de canaux, contenant un liquide orgasmique qui se verse au moment de
l’orgasme.
Le kunyaza se pratique dans différentes positions : couchée, assise ou debout.
Traditionnellement, la méthode assise et couchée étaient les plus privilégiées. Ainsi la fille allant au mariage partait chaque fois avec une petite natte bien tressée, sur laquelle le
couple devait s’asseoir pour cette méthode. Aujourd’hui, le kunyaza, la femme à califourchon, est également possible.
En occident, les statistiques sont alarmantes. La littérature spécialisée parle de 30% de femmes qui n’ont pas d’orgasme du tout et de 70% des femmes qui ne connaissent pas l'orgasme
vaginal. La méthode du kunyaza pourrait bien parer à certains de ces problèmes.
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