«Je ne fais pas ça pour la notoriété», clame Laly ex candidate de Secret Story. Elle n’est pas connue pour se cacher derrière son petit doigt. Plutôt grande gueule, elle pense
probablement ce qu’elle dit. Mais qui la croira ? Pour la génération M6, abreuvée de télé-réalité, les candidats de ces émissions sont plus ou moins assoiffés de starification : passer à
la télé, devenir célèbre et surtout faire en sorte que la lumière ne s’éteigne jamais. Pourtant, le dernier candidat de Secret Story, Cyril, était frappant de vérité : il a joué à la
télévision pour se faire connaître, lui et son crew, c’est vrai, pour «prendre un peu d’oseille» au passage, d’accord…
Mais on avait le sentiment qu’il était venu là pour les bonnes raisons. A en être, limite, penaud de l’avoir soupçonné d’être différent, d’être pas comme nous. Parce qu’on oublie que les
castings sont travaillés au millimètre près pour que le plateau soit l’exact reflet de «la vraie vie». C’est d’ailleurs ce qui fait leur fortune.
Un acte comme un autre. Alors que penser de Laly ? Peut-être rien d’ailleurs, le moins qu’on puisse dire, c’est qu’elle ne s’est pas lancé dans une activité qui donne à penser. En fait,
Laly estime que faire du porno est un acte comme un autre. «Et alors ?», répète-t-elle, par trois fois : et alors, et alors, et alors ? On a compris l’idée. On a surtout compris que les
différents programmes de télé-réalités, que tout le monde a envie de mettre tous dans un grand sac commun, sont différents (quel rapport entre la Nouvelle Star et Pékin Express ?) et que
les personnages qu’ils mettent en scène sont issus d’une large palette de Français.
Laly appartient à la catégorie pour qui le porno est juste une activité qui lui donne de «l’adrénaline». Elle n’est pas le symbole d’une époque pour autant. On a toujours connu ça. «Tu
passes pas de flic à Chippendales comme ça», lançait-elle un jour dans Secret Story 2, à propos de Nico. La réplique, banale à la base, est devenue collector sur le net.
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