Un film pornographique, aussi appelé film X ou porno hard est un film contenant des scènes où l'acte sexuel humain est explicitement et délibérément montré dans le but
d'exciter le spectateur. Dans le documentaire suédois "Shocking Truth" (présenté au parlement suédois en 2000), un producteur de film pornographique suédois affirme à propos des actrices : « Ce sont très souvent d’anciennes victimes de viol ou d’inceste dans l’enfance.» [...] « Bien sûr, dans ces conditions, on peut se demander si elles choisissent ce métier librement ». Le même producteur, à propos des acteurs : « Les hommes ne doivent pas être émotifs pendant. Il ne faut pas, par exemple, qu’ils attendent une réponse de leur partenaire, qu’ils soient attentifs à leurs réactions. S’ils sont émotifs, ils ne peuvent pas vraiment faire ce travail. En fait, les hommes doivent pouvoir agir comme des machines. »
Dans le même documentaire un ancien commissaire qui a enquété sur de nombreuses prostituées et actrices du porno déclare : « J’ai connu des milliers de filles. En fait, j’ai
plus l’impression d’avoir rempli une fonction de travailleur social. Ce ne sont pas les mêmes filles dans le porno et dans la prostitution. Mais elles ont les mêmes origines. Presque
toutes ont été abusées dans l’enfance. »
"- Si un inconnu vous mettait sa bite dans la bouche en pleine rue, ça vous dérangerait ? - Vous croyez que je les connais bien, les hommes avec qui je viens de tourner ? Je ne les avais jamais rencontrés avant le tournage. Alors si un inconnu jouissait dans ma bouche, non, ça ne me dérangerait pas. Mais n’oubliez jamais que j’aime ça. J’adore le sexe, je suis une vraie pute et j’aime ça. »" Deux autres actrices interviewées, le visage plein de sperme, entre deux scènes: « Je sais que je suis une grosse pute. Mais je ne me rappelle plus quand ça a commencé » . L'autre : « Peut-être… quand je me suis fait enculer par l’avocat de mon père. Enfin, je ne sais plus si c’était son avocat ou un de ses collègues. J’avais douze ans. »
Les personnes qui participent à des films pornographiques ou les réalisent considèrent qu'elles exercent une activité de spectacle, et donnent en général leurs témoignages dans un but de
médiatisation, ce qui peut les fausser.
Par exemple certaines actrices de films pornographiques ont exercé ou exercent parallèlement, notamment si elles ne font pas une grande carrière, une activité de strip teaseuse, ou même d'escort ou de "massage". Ajoutons qu'il serait aussi possible de dresser une liste d'anciennes vedettes de films X qui assument complètement leur passé dans cette activité (Brigitte Lahaie en France, La Cicciolina en Italie, Nina Hartley aux États-Unis) ainsi que de personnalités qui n'ont fait qu'un bref passage dans ce milieu sans que cela leur pose de problème apparent (Catherine Ringer, du groupe Rita Mitsouko)
Les films pornographiques filment traditionnellement des rapports non protégés. Avec l'apparition du SIDA, l'usage du préservatif s'est répandu et les films pornographiques gays ont été les premiers à adopter majoritairement l'usage du préservatif. Toutefois, et jusqu'à maintenant, très peu de films pornographiques hétérosexuels ont adhéré à cette politique de préservation de la santé publique. Avec l'apparition du relapse dans le milieu gay, phénomène se traduisant par l'abandon du préservatif dans les relations sexuelles car il est de plus en plus mal supporté, est apparue dans les films pornographiques une nouvelle catégorie de films dit "barebacks" (chevauchée sauvage) qui présentent des rapports sexuels entre hommes consentants non protégés. Ces films, libérant l'imaginaire de ceux qui les regardent qui les trouvent plus excitant, connaissent un grand succès et représentent maintenant plus de 25% du marché pornographique en France alors que pendant près de 20 ans ils n'étaient qu'une production très marginale.
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