Contrairement à ce que croit l'homme en prise avec l'Ejaculation Précoce, ce trouble n'est pas un phénomène isolé, nous croisons un bon nombre d'éjaculateurs précoces tout au long de
notre journée mais nous ne le savons pas car ils ne crient pas sur les toits !
C'est l'un des premiers motifs de consultation sexologique masculine.
Une étude récente montre qu'il concerne entre 35 et 40 millions d'hommes aux Etats Unis et entre 48 et 55 millions en Europe. Dans les années 40, les trois quarts des hommes interrogés
par le docteur Kinsey éjaculaient après 2 minutes ou moins de pénétration. Si aucun chiffre n'apparaît du côté de l'Europe dans ces années, on peut s'autoriser à penser qu'il en était de
même. Pour Master et Jonhson, 40% des hommes américains en sont affectés.
Une récente étude menée en France a montré que :
• 30 % de la population masculine éjacule en moins d'une minute de pénétration ;
mais en élargissant ce critère de sélection, on obtient des résultats très interéssants :
• 50 % de la population masculine éjacule en moins de trois minutes de pénétration ;
• 70 % de la population masculine éjacule en moins de cinq minutes de pénétration.
N.B. s'agissant de fréquences cumulées croissantes, les additionner n'a aucun sens.
Voilà pourquoi certains sexologues avancent un taux de 70% d'éjaculateurs précoces car une durée de pénétration inférieure à cinq minutes est en général insuffisante pour qu'une femme
puisse parvenir à l'orgasme, sans compter ceux qui souffrent d'une impuissance érectile consécutive à ce trouble, ladite impuissance leur permettant de masquer une difficulté par une
autre.
Dans une interview accordée à l'hebdomadaire « Le nouvel Observateur » - n°1800 -, le sociologue chinois Liu Dalin révèle à la suite d'une vaste enquête qu'il réalisa en Chine en
1989, quinze ans après la mort de Mao, que 80% des rapports sexuels ne duraient toujours pas plus de deux minutes, que 90% des femmes chinoises interrogées ne connaissaient pas le sens du
mot orgasme et que 40% d'entre elles éprouvaient de la douleur pendant la pénétration.
Privilégiant la reproduction de l'espèce au détriment du plaisir des femmes (mais pas celui des hommes), les cultures patriarcales les reléguèrent au rôle de poules pondeuses en
considérant l'EJP comme un signe de virilité.
Depuis quelques décennies, le panorama social a beaucoup évolué, la revendication du droit au plaisir de la femme d'aujourd'hui et l'information sexuelle médiatisée ont bousculé les
hommes en les obligeant à se remettre en question. L'EJP ne fait pas exception et ce trouble sexuel, qui n'en a jamais été un tant qu'a perduré la prédominance sexuelle de l'homme, est de
plus en plus souvent évoqué de nos jours dans les médias.
Certaines femmes, qui ont expérimenté ce type de depilation, ont obtenu du succès dans leurs relations, car cela peut être considéré comme une forme d'innovation aux yeux du
partenaire.
Cette innovation à laquelle je me rapporte, peut être mieux expliquée, en prenant comme exemple les relations sexuelles qui durent depuis plusieurs années comme les mariages (qui tombent
dans la routine). L'acte de dépiler ses poils pubiens dans ce type de relation, pourra amener le partenaire à se réveiller sexuellement parlant, en ayant un autre regard pour sa
partenaire, car il aura une vision différente, pouvant contempler toute la partie génitale de la femme, la vulve, les petites lèvres et le clitoris, devenant alors fascinante cette
nouvelle étape de sa vie sexuelle.
Cette méthode de depilation peut aussi favoriser la pratique du sexe oral, plus connue sous le nom de cunilingus, où l'homme utilise sa bouche pour toucher, embrasser, lécher et caresser
les parties génitales de la femme, et qui parfois peut être moins utilisée dans les pratiques sexuelles du couple, souvent par faute de stimulation visuelle, que ce type de depilation
peut rectifier. Un endroit propre, bien lisse, et bien illuminé (nous pouvons nous y rapporter ainsi), devient extrêmement excitant et donnera envie d'être touché et caressé, améliorant
le degré d´intimité et l´appétit sexuel du couple.
Il est vrai que beaucoup de femmes, principalement des féministes, sont contre cette technique de depilation de la vulve. Car elles pensent que les femmes qui utilisent cette pratique, le
font seulement pour satisfaire les goûts des hommes.
Pour conclure, la femme plus que pour paraître propre, utilise ce type de depilation comme une forme d'hygiène intime, mais elle l'utilise aussi pour être remarquée et désirée par son
partenaire, car elle désire être vue dans sa plénitude. C´est une forme très intíme et très particulière de communication visuelle dans un couple, mais qui peut apporter beaucoup de
bénéfices dans la vie sexuelle, se répercutant sur la qualité de vie en général.
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