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Bon nombre d’âneries circulent au sujet du point G !... Laissant ainsi les braves gens que nous sommes dans l’ignorance la plus totale. Si dans les pays germaniques et anglo-saxons il est admis en tant que réalité anatomique, il n’est en revanche pas considéré comme tel en France. Ses principaux détracteurs sont les sexologues ainsi qu’une certaine catégorie de féministes enragées. En effet, qui n’a pas déjà entendu quelqu’un claironner fièrement : “Peuh ! Le point G, ça n’existe pas !” |
Pourquoi, alors que certaines féministes américaines s’amusent à concevoir des sextoys “spécial point G” et en font presque une revendication de liberté
sexuelle, leurs consoeurs françaises ne cessent de renier cette partie du corps féminin ?
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Si l’on reprend leur argumentation, il s’agirait tout bonnement d’une invention machiste qui justifierait la présence de l’homme dans l’acte sexuel. Schématiquement, selon elles, les femmes seraient uniquement clitoridiennes et la pénétration ne servirait qu’à satisfaire la gente masculine et assurer la reproduction, les enfermant ainsi dans leur rôle de mère et d’objet sexuel. Ce ne sont malheureusement pas les sexologues français qui vont contredire cette vision trop simpliste du plaisir. Il existera toujours une bonne âme ignorante pour écrire dans les mensuels féminins que : “Mais non, mesdames, ne paniquez pas si vous vous ennuyez à mourir lorsque vous vous faites grimper par votre mari : le point G n’existe pas !”Certains en sont à la limite de nier l’existence même de l’orgasme féminin ! N’a-t-on jamais entendu quelqu’un nous affirmer que le sexe “c’est un truc de mec !”, alors que les femmes seraient beaucoup plus “cérébrales” et “romantiques” ? Bref, les hommes seraient de gros cochons lubriques et les femmes de frêles fleurs bleues à qui il faut jouer de la mandoline. Mais les choses ne sont pourtant pas aussi simples que cela. |
LE POINT G, A QUOI CA SERT ? Finalement pourquoi autant de querelles autour du point G ? Enormément de femmes n’ont toujours pas trouvé le leur. Cela signifie-t-il pour autant qu’elles soient frigides ? Bien évidemment non ! Le plaisir sexuel ainsi que l’orgasme peuvent être obtenus par la stimulation d’autres zones érogènes tels que le clitoris, l’anus, ou encore les tétons. Cependant, sur une échelle d’intensité, l’orgasme vaginal demeure au sommet. Il est celui qui permet, en outres, de provoquer de spectaculaires phénomènes tels que l’éjaculation féminine (émission d’un liquide incolore et inodore pour l’urètre). La jouissance atteinte grâce au point G est profonde, corporellement émotionnellement. Là où un orgasme clitoridien durera entre quinze et trente secondes, l’orgasme vaginal pourra s’étendre sur une, deux voire trois minutes pour les femmes les plus expérimentées. Il serait donc dommage, même pour celles qui ne sont pas forcément frigides, de ne pas l’expérimenter. |
Une réalité anatomique : Vous souhaitez localiser votre point G ou bien celui de votre partenaire ? Rien de plus simple. N’écoutez pas ceux qui vous affirment que toutes les femmes n’en sont pas forcément pourvues : c’est faux. Mais sa sensibilité reste variable d’une personne à une autre. Si certaines femmes sont plus ou moins réceptives à la stimulation des tétons ou d’autres zones érogènes, il en va de même pour le point G. Clitoridiennes, certes ! Mais vaginale également ! N’attendez pas du point G un bouton miracle sur lequel il suffirait d’appuyer pour faire grimper au septième ciel sa partenaire. Il s’agit certes de la zone la plus sensible du vagin. Mais sa stimulation ne dispense pas des préliminaires et autres pratiques amoureuses. Le titiller “à froid” ne provoquerait qu’une terrible envie de faire pipi, sa localisation étant voisine de la vessie. Allongez votre dame face à vous après l’avoir longuement “chauffée”. Mettez vous à genoux face à elle, entre ses jambes écartées, et insérez doucement dans son vagin votre index et votre majeur, la paume de votre main tournée vers le ciel. Invitez-la à se caresser le clitoris en même temps que vous procédez à cette manipulation. Avec la pulpe de vos 2 doigts enfoncés à hauteur de 2 phalanges environ, vous reconnaîtrez la texture du point G grâce à ses petits picots. La première sensation que devra éprouver votre partenaire sera un besoin d’uriner, même si sa vessie est vide. Cet étrange état ne devrait pas durer et se transformera rapidement en plaisir. Procédez ainsi à des petits va & vient avec vos doigts, en forme d’arc de cercle, de plus en plus forts, en terminant votre mouvement en appuyant sur le point G et non au fond du vagin. Par la suite vous pourrez continuer à stimuler le point G de votre partenaire lors de la pénétration, essentiellement grâce à 2 positions : -Invitez votre partenaire à rester dans la même posture qu’auparavant, allongée sur le dos, face à vous, et relevez ces jambes. Contrairement à un missionnaire classique, pénétrez-la perpendiculairement de manière à ce que votre sexe appuie sur son point G durant la pénétration. Si vous vous penchez sur elle, votre gland n’exercera pas de pression suffisante pour lui apporter un plaisir profond. C’est pourquoi il est important de vous redresser le plus possible. -Si votre partenaire préfère contrôler la situation, elle peut venir vous chevaucher, toujours face à vous. Elle ne doit pas se pencher sur vous mais au contraire se tenir le plus possible en arrière en posant ses mains sur vos cuisses, le bassin complètement basculé vers l’avant. Vous pouvez en même temps en profiter pour lui stimuler le clitoris avec vos doigts.
En plus de vous offrir une vision panoramique, cette position lui procurera un plaisir incontestable. Il ne vous reste plus qu’à expérimenter ! |
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