En 1999 à Pigalle, Alain Plumey a ouvert le Musée de l'Erotisme.

Bas reliefs de temples tibétains ou profane, gadgets autour du sexe : cartes postales coquines, gravures de moines défroqués, bijoux sexuels, photos de maisons closes, Il y a plus de 2000 objets incroyables dont d'ingénieuses chaises, machines à jouir,avec lesquelles il suffit d'actionner un mécanisme pour que langues énormes ou pinceaux soyeux viennent caresser le posterieur (nu) de celui ou celle qui est assis(e).

Les expositions temporaires font la part belle aux photos (tendance bondage, SM ou fétichiste au choix).

Ni Musée, ni sex-shop, alors quel peut-être alors l'intérêt de ce lieu érotique ?
On rigole et on apprend deux-trois petites choses. La promenade historique, elle, montre que ce qu'on a trouvé excitant à une période ne l'est plus forcément à une autre.
Auparavant, les cheveux, les poils, bref ce qui rappellent un peu à nos ancêtres les singes, étaient fort recherchés. Aujourd'hui, même les hommes se servent de la tondeuse !
Cela force à relativiser et à réfléchir avant d'être victime de la mode.

Autre leçon : c'est que sauf à voyager en Asie où le sexe participe à avoir une meilleure santé, un certain bien-être et une joie de vivre de tous les jours, partout ailleurs il est plutôt diabolisé.
Et l'érotisme dans tout cela, il paraît bien hypocrite de le détacher du porno. L'un et l'autre renvoient à le sensualité. Mais le porno est négatif, l'érotisme est positif.
Le porno c'est l'érotisme des autres déclare Wolinski. 



Musée de l'Erotisme
72 bd de Clichy
75018 Paris
Ouvert ts les jours de 10 h à 2h du matin.