Il y a comme un parfum de neuf qui flotte en cette rentrée scolaire. Voilà bien
longtemps que les 12 millions d'élèves qui reprendront aujourd'hui à l'unisson le chemin des cours n'avaient eu à faire face à autant de changements : carte scolaire assouplie, horaires allégés,
soutien scolaire tous azimuts...
Du côté du Porno, c'est également la rentrée et ça tacle dans l’industrie de la vidéo.
Vivid, la plus grosse société de production de films pour adultes du monde, porte plainte contre la plate-forme PornoTube, qui, comme son nom l’indique, diffuse des vidéos pornographiques
gratuitement sur le Net, sur le modèle de ce que fait YouTube.
Pourquoi?
Selon les avocats de Vivid, PornoTube «copie, publie, distribue et expose publiquement des œuvres copyrightées». Le site de partage pourrait ainsi devoir payer jusqu’à 150.000 dollars par vidéo
piratée et 4,5 millions de dollars de dommages et intérêts. Un procès qui fait écho, en France, à la plainte déposée par TF1 contre Dailymotion pour diffusion de son journal télévisé sur le
Net.
Deuxième coup d'estoc
Pour renforcer la portée de son coup de gueule, Vivid clame à qui voudrait l’entendre que PornoTube ne respecterait pas les règles de protection des enfants face à ce type de contenus.
En effet, la loi impose qu’il y ait plusieurs étapes avant d’accéder à des sites aux contenus sexuels ou violents, en cochant notamment une case pour affirmer que l’internaute est bien
majeur.
Mais là où le serpent se mord la queue, c’est que «AEBN, propriétaire de PornoTube.com, est cliente de Vivid dont elle propose, sur un autre site, 971 vidéos qu’il faut payer pour télécharger»,
précise le blogueur Fancis Pisani, blogueur. «Ils se bouffent entre eux, dans le droit fil de ce qu’ont fait les majors de la musique et du cinéma.»