La prévalence varie suivant les milieux et les pays. Elle est estimée à près
de 10 % des adultes en Grande-Bretagne et serait plus commun chez la femme de moins de 24 ans où elle atteindrait près de 50% de la population (sans prendre en compte le simple perçage
d'oreille). Les chiffres sont proches de ceux retrouvés en Australie ou en Allemagne. Le tiers de ces piercings concerne le nombril, le cinquième la narine. Chez l'homme, le mamelon arrive en
première place. Les neuf-dixièmes des interventions se font chez des professionnels.
La perforation des oreilles existe depuis l’Antiquité. Elle s'est poursuivie durant le XXe siècle. Cependant, aux États-Unis, la pratique était devenue relativement rare entre les années 1920 et
1960. À partir des années 1960, elle a regagné du terrain parmi les femmes américaines, et a été par la suite adoptée par les hippies et les communautés gays, puis plus tard la culture punk. Dans
les années 1970, la perforation d’autres parties du corps a gagné en popularité dans la culture gay BDSM. En 1975, Jim Ward a ouvert The Gauntlet, le premier magasin de piercing des États-Unis, à
Los Angeles. Dans les années 1980, la perforation des oreilles chez les hommes est devenue commune dans le monde occidental, même si les hommes ont pour habitude de ne percer qu'une seule
oreille. Aujourd'hui, le piercing est devenu une véritable mode et s'est progressivement répandu dans toutes les couches de la population.
Par Cathy des Vosges
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Publié dans : Insolites
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